Le syndrome des jambes sans repos se caractérise par une envie de bouger les jambes surtout le soir et en début de nuit. Le plus souvent cette envie est associée à une sensation désagréable comme un inconfort ou des impatiences. Elle s’aggrave quand le patient est immobile au repos et s’améliore quand il met les membres en mouvement.
Ce syndrome, parfois très gênant, peut alors provoquer des insomnies souvent en début de nuit et altérer considérablement la qualité de vie. Anxiété, dépression et somnolence diurne peuvent en effet venir s’associer.
C’est le plus souvent le cas dans la forme précoce du SJSR, qui survient le plus souvent entre l’âge de 20 ans et l’âge de 30 ans. Toutefois, même s’il y a effectivement des prédispositions génétiques, la survenue des symptômes n’est pas obligatoire. Les facteurs déclenchants ou les pathologies associées ont toute leur importance.
Le lien entre les taux de fer dans l’organisme et la survenue des symptômes est depuis longtemps établi. La plupart du temps, il s’agirait d’anomalies métaboliques. Une carence en fer aura alors pour conséquence de déclencher ou aggraver les symptômes.
La dopamine est une molécule appelée un neuromédiateur. Ce messager chimique transmet l’information d’un neurone dopaminergique à l’autre. Il semblerait que ce fonctionnement soit perturbé chez les patients atteints de SJSR.
L’expression « sensation désagréable » peut raisonner de manière bien différente d’un individu à l’autre. Et les patients atteints du SJSR ont généralement du mal à la décrire. Elle peut se manifester sous la forme d’une « décharge électrique », de picotements, de brûlures, de fourmillements, de démangeaisons, de tensions, de lourdeurs ou de tiraillements.
Le plus souvent cette sensation se localise entre la cheville et le genou mais peut s’étendre à la cuisse ou aux pieds voire, de manière pas si rare, aux bras. La sensation de froid ou une autre localisation doivent cependant faire évoquer une autre pathologie.
• Vous avez des antécédents familiaux
• Vous êtes une femme
• Votre taux de ferritine est < 50 μg/L
• Vous prenez des antihistaminiques
• Vous prenez des antidépresseurs sérotoninergiques
• Vous prenez des neuroleptiques
• Vous souffrez d’insuffisance rénale chronique
• Vous souffrez de polyneuropathie
• Vous souffrez de diabète de type 2
Dans 60 à 80% des cas, les patients atteints de SJSR présentent aussi des mouvements périodiques des membres.
2/3 des patients concernés par le syndrome des jambes sans repos sont des femmes.
Dans 40 à 60% des cas les patients atteints de la forme précoce du SJSR ont un membre de leur famille proche aussi atteint.
8,5% de la population occidentale serait touchée par le syndrome des jambes sans repos
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